Le top 5 des plantes sauvages riches en protéines

Face à l’intérêt croissant pour une alimentation saine et durable, les plantes sauvages se révèlent être des trésors nutritionnels souvent méconnus.
Dans notre toute nouvelle vidéo, Christophe vous emmène à la découverte des 5 plantes sauvages les plus riches en protéines.

L’ortie : Un super aliment à (re)découvrir

L’ortie (Urtica dioica), bien que souvent évitée pour ses piqûres désagréables, est un véritable super aliment.

Riches en protéines, avec jusqu’à 40% de leur poids sec, les jeunes pousses printanières de l’ortie, tout comme les feuilles plus âgées, sont particulièrement nutritives. Pour bénéficier pleinement de leurs apports en protéines, il est recommandé de les consommer entières, plutôt qu’en infusion ou bouillon, et ceci est valable pour toutes les plantes

La bourse à pasteur : Une source protéinée disponible toute l’année

La bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris), identifiable à ses petites feuilles en rosette et ses fruits en forme de cœur, est également très riche en protéines bien que l’on en entend moins parler.

Cette plante pousse toute l’année et c’est un régal en cuisine; son goût rappelle le chou. Que ce soit pour agrémenter une salade de jeunes pousses ou pour préparer un délicieux velouté, ou tout simplement les faire revenir à la poêle, elle offre une grande palette de possibilités culinaires.

On peut le confondre avec le pissenlit, qui peut être distingué par le lait blanc (le latex) qui s’écoule lorsque vous le coupez.

Le sisymbre officinal : Un légume sauvage polyvalent

Appartenant à la même famille des Brassicacées que la bourse à pasteur, le sisymbre officinal (Sisymbrium officinale), ou herbe aux chantres, est utilisé traditionnellement pour soulager les maux de gorge.

Ses jeunes feuilles et sa jeune tige encore souple, récoltées au début du printemps, peuvent être consommées comme un légume, offrant une alternative intéressante au chou.

Cette plante est utilisée dans les recettes de notre formation Cuisine des plantes sauvages, telles que la choucroute ou le flan chinois, accompagnées d’une poêlée de sisymbre-oignon.

Le cresson des fontaines : dans les cours d’eau

Le cresson des fontaines (Nasturtium officinale) pousse dans les eaux à faible courant et peut être consommé cru ou cuit.

Attention toutefois au risque de douve du foie, un parasite qui peut contaminer la plante. Ils sont transmis essentiellement dans les matières fécales des moutons, des vaches et des chevaux. Une cuisson rapide, minimum de une à quelques minutes, permet de neutraliser ce risque, offrant ainsi une délicieuse option pour des crèmes ou des salades.

L’armoise commune : Une touche aromatique

Enfin, l’armoise commune (Artemisia vulgaris) se distingue par son goût plus prononcé et sa saisonnalité plus limitée (la cueillette de printemps, été et début d’automne). Bien qu’on ne la consomme pas en grandes quantités et que son apport en protéines est alors réduit, elle ajoute une touche aromatique unique à la cuisine.

Pour aller plus loin

Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici les règles et précautions pour la cueillette. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.

Pour apprendre à cueillir 6 plantes sauvages faciles à trouver et à identifier, découvrez notre newsletter gratuite 6 plantes sauvages.

Pour en savoir plus sur les plantes citées, vous pouvez consulter nos vidéos Youtube.

Et pour vous lancer dans des formations en ligne sérieuses et pédagogiques sur ces sujets, rendez-vous sur la page de nos formations en ligne sur les plantes sauvages et les champignons.

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