10 plantes sauvages contre les troubles ostéo-articulaires et musculaires

Découvrez dans notre toute nouvelle vidéo les plantes médicinales qui peuvent vous aider à soulager divers troubles ostéo-articulaires et musculaires tels que l’ostéoporose, les fractures, l’arthrose, l’arthrite, la goutte, les entorses, les tendinites, et bien d’autres encore.

Heureusement, la nature offre un éventail de solutions douces et efficaces. Toutefois, il est crucial de toujours consulter votre médecin avant d’entreprendre un traitement à base de plantes sauvages.

Cet article complète notre vidéo en mettant en lumière le rôle essentiel des plantes dans la gestion et la prévention des troubles ostéo-articulaires. Découvrez les bienfaits de ces remèdes naturels et explorez les options disponibles pour soulager vos symptômes de manière naturelle et sécurisée.

L’ostéoporose, condition marquée par une diminution de la densité osseuse, expose les individus à un risque accru de fractures. Cela se produit lorsque la destruction des os se produit plus rapidement que leur formation.

Ce déséquilibre entre la dégradation et la régénération osseuse est souvent influencé par divers facteurs de risque plus ou moins modifiables, notamment la sédentarité, l’immobilité, le tabagisme, l’obésité et une alimentation déficiente en nutriments essentiels tels que la vitamine D, le calcium et les protéines.

Les plantes reminéralisantes, compléments à votre traitement : 

• Prêle des champs (Equisetum arvense), utilisée sous forme de poudre, cette plante est riche en calcium et en silicium, essentiels pour la santé et la solidité des os. Attention aux confusions avec la prêle des marais (Equisetum palustre), qui est toxique !

• L’ortie (Urtica dioica) s’utilise sous forme d’infusion longue ou bien sous forme de poudre. On peut aussi combiner l’ortie avec la prêle.

Comme dans le contexte de l’ostéoporose, nous utiliserons la prêle des champs et l’ortie pour leurs propriétés reminéralisantes, ainsi que d’autres plantes aux effets anti-inflammatoires et analgésiques :

• Les sommités fleuris de la reine-des-prés (Filipendula ulmaria) 
• L’écorce du saule (Salix sp.)

Ces plantes contiennent des molécules proches de l’aspirine, et elles peuvent présenter les mêmes contre-indications, notamment en cas de traitements en lien avec la coagulation sanguine.

L’arthrose et l’arthrite sont des problèmes articulaires qui provoquent une douleur à cause de l’inflammation. L’arthrose est due à l’usure du cartilage, tandis que l’arthrite, comme la forme rhumatoïde, est une inflammation chronique liée à des problèmes auto-immuns.

Pour soulager ces troubles, nous utiliserons des plantes aux propriétés anti-inflammatoires, antalgiques, diurétiques et reminéralisantes. Parmi les plantes diurétiques, nous pouvons citer :

• Les feuilles de frêne (Fraxinus excelsior) 
• Le cassis (Ribes nigrum)

Ces plantes ont également des propriétés anti-inflammatoires, de même que les parties souterraines et aériennes de la scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa), qui possède également des propriétés antalgiques.

Il est possible d’utiliser les mêmes plantes pour traiter la foulure, l’entorse, la contracture, l’élongation et les déchirures.

• Les racines de la consoude (Symphytum officinale) sont utilisées en macérât huileux pour un usage externe uniquement.
• Le macérât huileux de millepertuis (Hypericum perforatum) doit être utilisé avec précaution en raison du risque de photosensibilisation (brûlures et coups de soleil), il est donc recommandé d’éviter l’exposition au soleil.
• Le romarin (Rosmarinus officinalis) est utilisé en lotions et en infusions concentrées pour une application locale.

Cependant, il est fortement recommandé de consulter d’abord votre kinésithérapeute, qui pourra vous conseiller des exercices physiques adaptés.

Dans ce cas spécifique, le trouble est lié à l’inflammation des articulations, souvent des gros orteils, due à l’excès d’acide urique. En plus des plantes anti-inflammatoires et antalgiques, il faudrait prendre des plantes diurétiques telles que les feuilles de frêne et de cassis, qui permettront d’éliminer l’acide urique.

Réduire la consommation d’alcool, de soda, de viande rouge et de fruits de mer, ainsi que certains légumes (la rhubarbe, les épinards, les asperges) est recommandé en cas de goutte et d’arthrite. Ces aliments contiennent des purines et de l’acide oxalique, qui peuvent augmenter les niveaux d’acide urique dans le corps, contribuant ainsi aux crises.

Si l’article vous a plu, nous vous invitons à consulter les autres articles de la série sur la phytothérapie : les plantes pour les troubles respiratoires, les trouble du système digestif et les troubles du système nerveux.

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Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici les règles et précautions pour la cueillette. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.

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