5 plantes sauvages du mois de septembre !

5 plantes sauvages du mois de septembre !

Nous avons sélectionné 5 plantes sauvages comestibles et médicinales à cueillir au mois de septembre : glands de chêne, fruit du hêtre, lierre terrestre, panais sauvage et châtaigne.

Abondantes, faciles à identifier et riches en usages, vous pourrez les trouver lors de vos cueillettes. Qu’elles soient aromatiques, médicinales ou simplement délicieuses, elles offrent une belle porte d’entrée dans le monde de la cueillette.

Parce que chaque cueillette est une aventure, munissez-vous de votre couteau de cueillette, de votre panier et partez à la découverte des plantes sauvages !

Les glands de chêne (Quercus spp.)

Les glands de chêne sont omniprésents dans nos paysages.

Ce fruit sec, protégé par une peau dure, est riche en amidon, protéines, lipides, c’est un concentré nutritionnel aux vertus méconnues.

En revanche, il contient des tanins responsables d’un goût astringent.

Pour les rendre consommables, il existe deux méthodes : la torréfaction lente au four (environ 45 minutes à 150 °C) suivie d’une infusion, ou une préparation combinée de torréfaction courte (20 minutes à 180 °C) et de cuisson à l’eau, le tout pour réduire efficacement les tanins. Une fois débarrassés de leur amertume, les glands peuvent être transformés en farine, crème, galettes, cakes ou même liqueurs, de quoi concocter des mets originaux et nourrissants.

Le fruit du hêtre (Fagus sylvatica)

Dans les hêtraies d’automne, on récolte les fruits secs contenus dans les bogues.

Ces graines oléagineuses sont une source très précieuse de lipides.

Il est conseillé de les torréfier à la poêle pour éliminer la fine peau tannique, pouvant provoquer de légères céphalées en cas de consommation excessive. Certains amateurs en extraient même l’huile, un trésor sauvage à explorer.

Selon l’abondance de l’année, vous pourrez les ramasser au sol ou directement à l’ouverture des bogues sur l’arbre. Une gourmandise à partager en toute simplicité.

Le lierre terrestre (Glechoma hederacea)

Le lierre terrestre s’impose comme une plante douce et parfumée qu’on rencontre au sol, où elle forme des tapis épais.

Ses feuilles crénelées, velues, évoquent un mélange de menthe, d’agrumes et de sous-bois : un aromate naturel en cuisine (salée ou sucrée), et une alliée officinale traditionnelle pour apaiser les voies respiratoires et favoriser la cicatrisation.

Facile à identifier et abondante, c’est une plante à découvrir dès la rentrée.

Le panais sauvage (Pastinaca sativa)

Appartenant à la famille des Apiacées, le panais sauvage se distingue de ses cousines (comme la berce) par ses feuilles à folioles presque sessiles et ses tiges cannelées. Ses fleurs sont jaunâtres.

Bisannuelle, sa racine est charnue la première année : c’est alors qu’on doit la récolter, avant que la plante ne puise dans ses réserves pour fleurir.

On peut aussi consommer ses feuilles jeunes, ses jeunes tiges souples et ses fruits parfumés qui rappellent le zeste d’orange.

Concernant les usages médicinaux, les fruits et la racine peuvent être utilisés en teinture mère pour soulager les spasmes digestifs. Attention cependant, c’est une plante phototoxique nécessitant des gants pour la récolte.

La châtaigne (Castanea sativa)

Impossible de parler d’automne sans évoquer la châtaigne.

Attention à ne pas la confondre avec le marron d’Inde, toxique : la différence est facile à faire grâce à leurs feuilles et à leurs bogues.

Délicieuse et riche en amidon, la châtaigne peut se consommer de plusieurs façons : grillée au feu de bois, transformée en crème, conservée en bocaux ou encore cuisinée en pâtisseries.

Nos forêts françaises, y compris celles d’Île-de-France, en regorgent. Si la période optimale de cueillette s’étend de septembre à octobre, il arrive d’en trouver jusqu’en hiver, parfois même déjà germées !

Questions fréquentes sur les plantes sauvages de septembre

Quelles plantes sauvages peut-on cueillir en septembre ?

Parmi les plus communes sont les glands de chêne, le fruit du hêtre, le lierre terrestre, le panais sauvage et la châtaigne.

Comment rendre les glands de chêne comestibles ? 

On peut les torréfier et/ou les cuire longuement à l’eau pour éliminer les tanins responsables de l’amertume.

Quelle différence entre châtaigne et marron d’Inde ? 

La châtaigne est comestible et enfermée souvent par 2 ou 3 dans une bogue très épineuse. Le marron d’Inde, toxique, est seul ou à deux dans une bogue peu épineuse, assez lisse.

Le panais sauvage est-il dangereux ? 

Sa racine et ses fruits sont comestibles, mais la plante est phototoxique : il faut porter des gants lors de la récolte ou faire attention à ne pas toucher la sève et s’exposer au soleil.

Pour aller plus loin

Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.

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Pour en savoir plus sur les plantes citées, vous pouvez consulter nos vidéos Youtube.

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