Le jardin, une vraie source de diversité insoupçonnée ! Qu’il soit partagé, privé ou dans des balconnières, le jardin est un espace où de nombreuses fleurs peuvent s’épanouir, et apporter bien plus que le ravissement des yeux.
Les fleurs du jardin sont bien souvent cultivées, apportées et entretenues pour l’esthétique, et sont communément appelées « ornementales ». On trouve aussi dans ces espaces des fleurs qui s’y développent spontanément et que l’on appellera « sauvages ».
A l’inverse des fruits et légumes, nombre d’entre elles n’ont pas la réputation de se consommer. Et pourtant…
Les fleurs comestibles ont une longue histoire en tant qu’ingrédients dans une grande variété de cuisines. Les Grecs, Romains, Perses, Indiens, ou encore les Chinois savent tous les cuisiner depuis des siècles¹. Aujourd’hui, les fleurs comestibles trouvent une place particulière dans la cuisine des professionnels et amateurs.
Elles apportent une esthétique certaine. Très pratiques pour apporter de l’originalité aux assiettes en toute simplicité : le design est déjà élaboré ! Formes, couleurs et parfums sont au rendez-vous.
Les fleurs permettent aussi de laisser s’exprimer votre créativité : cristallisées, fraîches, sèches ; congelées, cuites, utilisées comme colorant, ou dans la confection d’une tisane ou d’un apéritif, ou encore en sirop ou confites, il existe de multiples façons de les cuisiner !
Certaines fleurs ont même un potentiel nutritionnel très intéressant : elles sont très souvent riches en minéraux, antioxydants, vitamines et fibres.²
En revanche, les fleurs ne sont pas un apport intéressant pour les nutriments tels que lipides, glucides ou protéines. Elles sont à utiliser comme des condiments.
Les fleurs comestibles cultivées
Intégrées au jardin pour leur beauté et leur qualité ornementales, certaines fleurs cultivées sont aussi comestibles.
Elles sont souvent exotiques, sélectionnées sur des critères comme leur aspect, leur facilité d’entretien, ou encore leur capacité à nourrir les insectes… Leur comestibilité n’est pas le premier critère de sélection. Mais nombreuses sont à la fois ornementales, comestibles et délicieuses !
Voici une sélection de fleurs comestibles à cultiver :
Les cosmos
Les cosmos sont originaires du Mexique et de l’Amérique centrale.
Il existe de nombreuses espèces de cosmos, les plus populaires sont le cosmos sulfureux avec une belle couleur jaune (C. sulphureus), le cosmos des jardins souvent dans les teintes de roses (C. bipinnatus) et le cosmos chocolat (Cosmos atrosanguineus). Ces dernières sont toutes comestibles.
Le cosmos sulfureux, (C. sulphureus) était utilisé surtout comme plante tinctoriale, avec la présence d’un pigment jaune-orangé (appelé xochipalli).
L’usage alimentaire du cosmos est plutôt contemporain : elle fait partie des plantes communément retrouvées dans la cuisine dite « sauvage ». Elles servent d’ornement à de nombreux types de plats, et surtout dans des recettes sucrées³.
Le cosmos au jardin
Le cosmos est très facile à cultiver, s’adapte à de nombreux types de sols, et se plaît dans des endroits très ensoleillés. C’est une plante annuelle, on le sèmera chaque année. Il n’a pas besoin d’être particulièrement arrosé ni d’être cultivé dans un sol amendé. Il se sème sous abri ou après le gel. Sa tige est robuste, le plant fournit de nombreuses fleurs qui sont très appréciées des pollinisateurs. Bref, aucune raison de priver son jardin de cette fleur pleine de poésie.
Comment déguster les fleurs de cosmos ?
Les fleurs de cosmos ont une saveur douce, fleurie et légèrement sucrée. Elles sont parfaites pour décorer des desserts : en dressage sur des coupes de glace ou des crèmes aux œufs.
Comme toutes les Astéracées, le cosmos peut provoquer des réactions cutanées ou digestives légères chez les personnes allergiques.
Commencez toujours par de petites quantités, et n’en consommez pas si vous êtes allergique à cette famille botanique.
La capucine (Tropaeolum majus)
La capucine a été introduite en Europe à partir du Pérou à la fin du XVIIe siècle. Cette plante est alors désignée comme le « cresson d’Inde » : on en mangeait les jeunes feuilles et les fleurs en salades, les fruits verts confits au vinaigre en guise de câpres⁴.
Les fleurs de capucine ont une saveur piquante, poivrée, un peu comme du radis en plus doux. D’ailleurs, la capucine, le cresson et le radis partagent le « mécanisme glucosinolate ». Il s’agit d’une réaction qui libère des composés soufrés à l’origine de la saveur piquante que l’on retrouve chez le chou, le raifort ou encore la moutarde.
Les fleurs de capucine sont riches en vitamine C, anthocyanosides et minéraux tels que : calcium, zinc, cuivre, potassium, magnésium⁵.
La capucine au jardin
La capucine est une plante annuelle, on la sème après les dernières gelées dans un sol bien réchauffé ou sous serre. Elle apprécie la chaleur et la lumière. C’est une plante rampante ou grimpante si vous lui fournissez un support vertical. Elle pousse aussi bien en balconnières. Vous pouvez retirer les fleurs fanées au fur et à mesure de son développement, cela favorisera l’apparition de nouveaux boutons floraux.
Cuisiner la capucine
En cuisine, on utilise les boutons floraux et les fleurs épanouies pour compléter le mesclun, ou relever une salade de pommes de terre. Elle se marie bien avec les fromages : en décor sur un chèvre chaud, idéal pour une entrée gourmande et raffinée. Les boutons se font mariner dans du vinaigre pour être utilisés comme des câpres⁶.
La capucine doit être consommée en petite quantité : quelques fleurs par repas, sans excès. C’est une plante condimentaire. Certains composés peuvent causer des irritations buccales ou gastriques à fortes doses.
Hémérocalle (Hemerocallis fulva et Hemerocallis citrina)
Voici une plante originaire du continent Asiatique, où on l’utilise depuis plusieurs centaines d’années comme aliment et plante médicinale⁷. Les fleurs contiennent de la vitamine C, des minéraux, sucres et fibres.
Cultiver l’hémérocalle
L’hémérocalle est très utilisée pour ses qualités ornementales. Il est plus facile d’installer un plant d’hémérocalle plutôt que de faire partir la plante d’un semis. Cette plante se plaît dans des sols frais et humides, drainés et résiste aux gelées. C’est une plante vivace qui fournira de grandes fleurs orange à jaune chaque année de juin à juillet. L’hémérocalle est aussi appelée lys d’un jour car la durée de vie de ses fleurs est… d’un jour ! On peut ainsi cueillir de nouvelles fleurs tout juste épanouies chaque jour.
L’hémérocalle en cuisine
Ses pétales sont épais, croquants et sa saveur est légèrement sucrée et poivrée. La fleur se déguste épanouie ou encore en bouton, plutôt cuite. On décore des salades, des ramequins de pesto avec la fleur ou les pétales. Les boutons floraux se font frire, s’ajoutent à une omelette ou se font en beignet comme les fleurs de courgette.
L’usage des fleurs d’hémérocalle en France est emprunté à la culture asiatique, où elle est mangée cuite. Il est préférable d’en faire autant.
Lilas (Syringa vulgaris)
Cet arbuste développe de magnifiques grappes de fleurs violet à bleu clair dont le parfum embaume les alentours.
Le lilas nous provient des Balkans⁸ et a été introduit en Europe au XVIIe siècle. Les usages culinaires des fleurs relèvent de la redécouverte moderne des fleurs comestibles.
Il existe très peu de documentation sur les composants des fleurs de lilas, il faudra donc les consommer en petite quantité.
Le lilas au jardin
Le lilas n’est pas difficile : il se plaît dans tous types de sols, et résiste aux gelées. Il faudra veiller à ne pas l’implanter trop près d’un bâtiment : il est « drageonnant », c’est-à-dire qu’il développe de nombreuses pousses autour de lui, par le sol ; et pourrait abîmer les murs.
Comment cuisiner les fleurs de lilas
On tire surtout le parfum des fleurs du lilas : en sirop, confiture ou infusion. Les feuilles et les autres parties de la plante ne se consomment pas.
La sauge officinale (Salvia officinalis)
Voici une plante bien connue et utilisée comme aromate depuis de nombreuses années. La majorité de la littérature documente l’usage des feuilles seules ou des feuilles et des fleurs indistinctement. Les études qui traitent des fleurs seules sont rares et relèvent plutôt d’une adaptation culinaire : on retrouve l’usage des fleurs de sauge par exemple dans des livres récents spécialisés sur les fleurs comestibles⁶.
Nous garderons en tête que l’usage des fleurs seules est très récent et qu’il faut les utiliser comme aromate, en petite quantité. La sauge officinale contient des composés comme du camphre, de la thuyone, de l’huile essentielle qui agissent sur notre organisme⁹.
Cultiver la sauge au jardin
La sauge est une plante vivace, à feuillage argenté qui s’épanouit sur des sols bien drainés et ensoleillés. Les boutures sont plus faciles à obtenir qu’un plant à partir d’un semis. Si vous optez pour le semis, il se fera sous abris au début du printemps, et le repiquage se fera une fois que le sol est bien réchauffé. Elle peut vite prendre de l’ampleur au fil des années, la tailler régulièrement permettra de lui faire garder une forme harmonieuse. Elle donne de multiples petites fleurs violettes à rose une bonne partie du printemps. Elle est mellifère et fera le bonheur de bon nombre de pollinisateurs.
Les fleurs de sauge en cuisine
Les fleurs apportent une saveur légèrement camphrée, résineuse, avec des notes poivrées.
Elles peuvent servir à relever un taboulé, une salade de fruits ou encore des viandes. On la trouve parfois dans les fleurs séchées qui servent à aromatiser ou décorer des fromages frais, ou encore indistinctement avec les feuilles dans des tisanes ou des vins de fleurs.
La sauge contient de nombreux composés actifs, et elle est très utilisée en phytothérapie. Son usage doit être parcimonieux en cuisine.
Les fleurs sauvages comestibles
Les fleurs sauvages sont celles qui s’invitent toutes seules ! Au gré du vent, des oiseaux ou déjà dans le sol, les graines voyagent, et se retrouvent aussi dans les jardins.
Voici quelques fleurs sauvages comestibles que l’on retrouve souvent dans les jardins
Coquelicot (Papaver rhoeas)
Voilà une plante qui se plait dans les champs, aux côtés des plantes cultivées : c’est une messicole¹⁰. On la retrouve aussi souvent dans les jardins, pour le plus grand bonheur des yeux. Les fleurs sont utilisées au moins depuis le Moyen âge¹¹ pour leurs vertus adoucissantes notamment. On consomme également les très jeunes feuilles.
Les fleurs de coquelicot en cuisine
Ce sont plus précisément les pétales que l’on récolte, en laissant la partie centrale de la fleur sur place. Les pétales sont très fragiles et il est préférable de les faire sécher rapidement, bien étalés sur un tissu par exemple, ou bien de les utiliser le jour même en cuisine. On en tire une belle couleur dans des sirops, des pétales cristallisés font une sucrerie très jolie. On peut également utiliser les pétales dans des infusions, des gelées ou encore du vinaigre.
Le coquelicot au jardin
Le coquelicot aime les terrains nus et ne supporte pas les pelouses et zones recouvertes de vivaces. C’est ainsi qu’on le retrouve dans les jardins où des zones sont désherbées et la terre à nu. Il suffit de disséminer quelques graines tôt au printemps sur un sol préparé et ensoleillé pour les voir s’épanouir au début de l’été.
Dans la fleur de coquelicot, on ne consomme que les pétales.
Pissenlit (Taraxacum officinale)
Voici une plante bien connue de la médecine populaire au moins depuis le XVe siècle. Elle a ensuite trouvé sa place dans les assiettes comme salade sauvage au XVIIe. Depuis lors, elle n’a plus quitté les habitudes printanières¹¹.
L’usage des boutons floraux et des fleurs est plus récent, et remonte à peu près au XVIIe siècle. On préparait les fleurs en infusion ou en vin.¹²
Comment cuisiner les fleurs de pissenlit ?
Aujourd’hui, on confectionne communément la gelée de fleurs de pissenlit, appelée aussi cramaillote. Les fleurs peuvent se déguster en omelettes, dans des salades, ou ajoutées comme condiments dans des plats de viande.
Cultiver le pissenlit ?
Le pissenlit s’invite dans les pelouses et supporte la tonte, les piétinements… Il fait preuve d’une grande plasticité écologique. Il est abondant et il n’est pas forcément nécessaire de le cultiver, bien que ce soit tout à fait possible par simple semis de graines.
La littérature nous offre du recul quant à la consommation des fleurs de pissenlit. Comme pour les autres fleurs, il faut toujours respecter l’usage en condiment plutôt qu’en aliment à part entière.
Le Sureau noir (Sambucus nigra)
Le sureau noir est un arbuste qui trouve sa place auprès de l’humain depuis fort longtemps : Ses fruits seraient utilisés depuis les temps préhistoriques¹¹. Il colonise rapidement les espaces découverts, et se contente de peu de sol. Il n’est pas rare de le trouver sur un tas de pierre ou entre une route et un mur. Il affectionne les décombres des habitations humaines¹³.
Comment installer un sureau au jardin ?
Vous l’aurez compris, le sureau nécessite peu de soin. Il s’implante au jardin à partir d’un plant obtenu soit en pépinière soit à partir d’un rejet de sureau en place. Une fois bien en place, il résiste à la sécheresse et aux gelées.
Cuisiner les fleurs de sureau
Les fleurs ont un parfum qui plaît à beaucoup : suave, qui rappelle le litchi.
Les fleurs s’utilisent fraîches et sèches, en enlevant le maximum de parties vertes. Si vous souhaitez les utiliser fraîches, elles seront à préparer dans la journée suivant la cueillette : elles ont une durée de vie très courte une fois cueillies.
Il existe de très nombreuses recettes à réaliser avec les fleurs : infusées dans de la crème pour réaliser des crèmes dessert, ajoutées à la farine dans la confection de pâtisseries ou encore dans le fameux « champagne des fées » pour aromatiser cette boisson, ou encore pour parfumer du vin blanc.
Seules les baies de sureau cuites se consomment aussi. Le reste de la plante n’est pas comestible.
La violette (Viola odorata)
La violette est une plante emblématique. Par exemple, elle était utilisée dans l’Antiquité pour des rituels de funérailles : elles faisaient partie des plantes ajoutées aux cendres du défunt avant d’être déposées dans le tombeau pour accompagner « le passage dans l’autre monde »¹⁴. Elles sont également utilisées pour leurs vertus médicinales depuis le XVIe siècle. Elle fait partie des « quatre fleurs pectorales » traditionnellement utilisées en infusion pour accompagner les rhumes.¹¹
Cultiver les fleurs comestibles de la violette
Le semis de la violette est complexe et fonctionne rarement. On peut néanmoins la diviser ou la bouturer : la violette fait des stolons, qui lui permettent de se reproduire de façon non sexuée. A l’image des menthes ou des fraisiers, il est très facile de prélever une partie de ces stolons et de les transférer à l’endroit souhaité.
La violette apprécie les sols humides et frais et les endroits ombragés.
Cuisiner les fleurs de violette
La violette offre un parfum très puissant et unique. On l’emploie pour aromatiser des huiles, vinaigres, du mesclun, des sirops, de la liqueur, des meringues ou encore de la gelée. Elles peuvent aussi être cristallisées dans du sucre et servir de confiserie ou de décoration sur des desserts.
Attention aux confusions : la violette est très souvent prise pour une pensée et inversement. Pour ne plus les confondre, observez la disposition des pétales : les pétales latéraux de la violette sont rapprochés du pétale inférieur. Pour la pensée c’est l’inverse : les pétales latéraux sont autour des pétales supérieurs. Ainsi la pensée n’a qu’un pétale inférieur.
Mauve des bois (Malva sylvestris)
La mauve des bois est une plante sauvage comestible dont on peut déguster autant les feuilles que les jeunes fruits verts. Cette plante a été cultivée comme plante potagère depuis très longtemps en Grèce et en Italie¹¹. Aujourd’hui, on la retrouve communément sur les étals des marchés en Afrique du Nord.
Les fleurs sont utilisées en cuisine ainsi qu’en phytothérapie.
Cultiver la mauve des bois
C’est une plante annuelle et il faudra la semer au début de chaque printemps. La mauve a besoin de soleil, et n’est pas très exigeante en termes de sol. L’humidité ne lui convient pas : elle peut vite être couverte de rouille. La mauve donnera un grand nombre de fleurs par pied durant tout l’été.
Manger les fleurs de mauve
Les fleurs sont très douces et n’ont pas de saveur particulière. Elles apportent de la couleur à l’eau infusée et décorent à merveille n’importe quel plat. Il est possible d’ajouter les fleurs de mauve autant à des recettes salées qu’à des recettes sucrées. Leur texture très fragile nous invite à les utiliser principalement en décoration et fraîches. Il n’y a pas de précaution particulière pour la consommation de fleurs de mauve.
Quelques précautions à prendre lors de la consommation de fleurs.
Les fleurs comestibles sont utilisées comme aromates, colorants ou décoration, et pas comme aliment à part entière.
Nous avons peu de recul dans l’utilisation culinaire de certaines d’entre elles, et il est recommandé de les introduire progressivement dans l’alimentation, en petites doses.
Pour les fleurs ornementales comestibles, il faudra éviter les hybrides horticoles inconnus, dont nous n’avons pas d’information sur l’usage alimentaire.
Les fleurs provenant de jardineries, fleuristes ou bords de routes sont exposées aux pesticides, fongicides ou métaux lourds. Si possible, cultiver soi-même ou récolter dans des endroits préservés.
FAQ – Questions fréquentes sur les fleurs sauvages et ornementales comestibles du jardin
Quelles fleurs comestibles puis-je cultiver facilement dans mon jardin en France ?
Plusieurs fleurs ornementales sont comestibles et faciles à cultiver : cosmos, capucine, hémérocalle, lilas et sauge officinale. Elles poussent bien dans la plupart des jardins français et apportent couleur et saveur à vos plats.
Quelles fleurs sauvages comestibles trouve-t-on couramment dans les jardins ?
Les fleurs sauvages les plus fréquentes sont le coquelicot, le pissenlit, le sureau noir, la violette et la mauve des bois. Elles poussent spontanément dans les terrains nus, pelouses ou haies.
Comment utiliser les fleurs comestibles en cuisine ?
Elles servent principalement d’aromates, de décoration ou de colorants naturels : en sirop, infusion, cristallisées, dans les salades, desserts ou omelettes. Elles ne remplacent pas un aliment principal.
Quelles précautions prendre avant de consommer des fleurs du jardin ?
Évitez les fleurs achetées en jardinerie, celles exposées aux pesticides, ou les hybrides ornementaux non identifiés. Introduisez-les en petites quantités : certaines fleurs peuvent être irritantes ou allergisantes.
Peut-on vraiment cueillir et manger des fleurs sauvages en ville ?
Oui, mais seulement si elles proviennent d’espaces propres et non pollués, loin des routes ou zones traitées. Le mieux est de cueillir dans un jardin personnel, en jardin partagé ou de les cultiver soi-même.
Pour aller plus loin
Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.
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Sources
- Kirker CL, Newman M. Edible flowers: a global history. London: Reaktion Books; 2016. 1 p.
- Pires EDO, Di Gioia F, Rouphael Y, Ferreira ICFR, Caleja C, Barros L, et al. The Compositional Aspects of Edible Flowers as an Emerging Horticultural Product. Molecules. 17 nov 2021;26(22):6940.
- Ortega-Medrano RJ, Ceja-Torres LF, Vázquez-Sánchez M, Martínez-Ávila GCG, Medina-Medrano JR. Characterization of Cosmos sulphureus Cav. (Asteraceae): Phytochemical Screening, Antioxidant Activity and Chromatography Analysis. Plants. 16 févr 2023;12(4):896.
- Lieutaghi P. Badasson & Cie, Tradition médicinale et autres usages des plantes en haute Provence. 2009e éd. Actes Sud;
- Jakubczyk K, Janda K, Watychowicz K, Łukasiak J, Wolska J. GARDEN NASTURTIUM (TROPAEOLUM MAJUS L.) – A SOURCE OF MINERAL ELEMENTS AND BIOACTIVE COMPOUNDS.
- Le Jardinier P. Mangez des fleurs pour une santé florissante. 2009e éd. Anagramme Editions;
- Wang LX, Wang YH, Chen C, Liu JX, Li T, Li JW, et al. Advances in research on the main nutritional quality of daylily, an important flower vegetable of Liliaceae. PeerJ. 7 août 2024;12:e17802.
- Syringa vulgaris L. [Internet]. Disponible sur: https://powo.science.kew.org/taxon/urn:lsid:ipni.org:names:289009-2#other-data
- Phytothérapie : Sauge officinale [Internet]. Disponible sur: https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/sauge-officinale-salvia-officinalis.html
- Les plantes messicoles [Internet]. Disponible sur: https://www.tela-botanica.org/thematiques/les-plantes-messicoles/
- Fournier PV. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. 2010e éd. Omnibus;
- Lieutaghi P. Le livre des bonnes herbes. Actes Sud;
- Bertrand B. Sous la protection du sureau. Terran; 2020. (Le compagnon végétal; vol. 2).
- Bertrand B. Une pensée pour la violette. Terran; 2001. (Le compagnon végétal).



















