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Oui, les glands de chêne sont comestibles ! A partir de septembre, vous pouvez les ramasser au sol ou sur l’arbre, directement. Les ramasser au sol vous permet d’être sûrs qu’ils sont à maturité. Extrêmement nutritifs, découvrez comment les préparer dans cet article !
Les glands sont riches en tannins, comment les retirer ?
Pour extraire l’excédant de tanins, il suffit de les faire cuire dans plusieurs eaux, les tanins sont en effet solubles dans l’eau de cuisson. On obtient alors un aliment comparable à la châtaigne, bien que légèrement plus fade aux dires de certains palais. On vous explique la technique ci-dessous.
Quelles sont les propriétés des glands ?
Dans le chêne, il n’y a pas que les glands qui sont comestibles.
L’écorce, les tiges et les feuilles sont réputés astringents. Ils ont donc des propriétés anti-diarrhéiques, anti-septiques, et anti-inflammatoires sur toutes les muqueuses.
Attention car cela peut impacter l’absorption de médicaments mais aussi de divers nutriments. Il est recommandé de les prendre à distance des repas.
L’écorce est très astringente et on l’employait autrefois en compresses, dans les bains de mains ou de pieds, ou en cas de faiblesse générale, dans les bains complets.
Pour les bains, faire bouillir une poignée d’écorce par litre d’eau et laisser réduire de moitié. Pour préparer une compresse, faire bouillir une ou deux cuillères à soupe d’écorce hachée dans ½ litre d’eau pendant 15 minutes et laisser infuser 10 min.
Quant aux feuilles, elles se prennent également en décoction : utiliser une poignée par litre, faire bouillir à légère ébullition 10 minutes puis laisser infuser 10 min. On peut ainsi l’utiliser en gargarisme pour les maux de gorge, voire en lavement pour les pertes blanches odorantes chez les femmes.
Et les bourgeons ?
Les bourgeons possèdent aussi des propriétés en gemmothérapie : ils permettent de lutter contre la fatigue, stimulent la corticosurrénale, sont un tonique général et sexuel. (Mais ils sont contre-indiqués pour la femme enceintes.) N’hésitez pas à consulter nos vidéos sur les bourgeons de chêne par ici.
Le bourgeon frais cueilli au début du printemps peut-être mis en macération dans un mélange de solvants alcool/glycérine végétale/eau (au 1:20e). Après macération et filtration, on obtient le macérât glycériné. vous trouverez également des préparations toutes faites en magasin biologiques et en pharmacie.
Comment préparer les glands en cuisine?
Avant de consommer les glands, bien qu’ils soient comestibles, il est essentiel de les débarrasser de leurs tanins comme nous l’avons vu précédemment. Une étape plus ou moins longue en fonction de la variété du chêne, certains glands en contenant plus que d’autres.
- Entailler l’enveloppe extérieure des glands et les cuire à l’eau bouillante pendant 15 minutes. Retirer la peau épaisse et la fine pellicule entourant les deux cotylédons.
- Les concasser en morceaux grossiers, et les faire cuire une vingtaine de minutes. Répéter l’opération en renouvelant l’eau jusqu’à ce qu’ils aient perdu leur amertume. L’eau de cuisson est marron, elle redevient claire en l’absence de tanins, signe que les glands sont prêts à être consommés. Deux eaux suffisent pour la plupart des variétés.
Les astuces des pros
Pour accélérer le procédé, les amérindiens ajoutaient à l’eau une grosse poignée de cendres de feu de bois. La potasse contenue dans la cendre est capable de capter les tanins. En Corse, on utilise souvent une poignée d’argile pour neutraliser les tanins.
Les glands peuvent être consommés tels quels, mais sont légèrement plus fades que les châtaignes. Toutefois, il suffit de les assaisonner pour sublimer leur saveur ! Ajoutez simplement de l’huile d’olive, du sel, et éventuellement d’autres condiments.
Le genévrier, par exemple, se marie particulièrement bien à sa saveur. Il est possible de les confire au sucre comme les marrons glacés, d’en faire un substitut de café, de les incorporer à une soupe, ou de les manger grillés, à la manière des châtaignes.
Autre solution : les transformer en farine. Il suffit pour cela de les sécher au four, puis de les moudre. 5 kilos de glands permettent d’obtenir 3,5 kilos de farine.
Enfin il est possible de stocker les glands en hiver dans un endroit frais et sec, et d’attendre leur germination au printemps. La germination les rend plus digeste, réduit leur amertume, et ils seront plus riches en vitamines.
La recette : Cakes à la farine de gland et petit épeautre
Ingrédients :
- 175g de purée ou farine de gland pour 25g de farine de petit épeautre
- 5 cl d’huile de coco
- 10 cl de lait d’épeautre
- 2 c. à s de sucre non raffiné de canne
- ½ sachet de poudre à lever
- 2 œufs
Réalisation :
1/ Séparer les blancs des jaunes. Monter les blancs en neige.
2/ Mélanger les jaunes, le sirop, l’huile et le lait.
3/ Ajouter la farine de petit épeautre et la farine (ou purée) de glands, la poudre à lever, puis incorporer les blancs.
5/ Verser le tout dans un moule à cake huilé. Enfourner à 180 °C pendant 45 min
BON APPÉTIT !
N’oubliez pas de consulter toutes nos autres vidéos sur le chêne sur notre site, ou sur la chêne… pardon, la chaîne Youtube du Chemin de la nature !
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Nous nous intéresserons ici à 3 espèces parmi les plus communes : le chêne rouvre (Quercus petraea (Matt.) Liebl.), le chêne pédonculé (Quercus robur L.) et le chêne pubescent (Quercus pubescens Willd.).
Vous découvrirez également les propriétés médicinales de l’écorce de chêne mais aussi un succédané de café aux glands de chêne.
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2 Commentaires
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Bonjour,
cette année, les chênes perdent leurs glands très tôt à cause de la chaleur et de la sécheresse. Les glands tombent dès début août et sont tous encore verts.
Peut-on les consommer ou bien faut-il des glands mûrs?
Merci
Bonjour Gautier, il faut des glands mûrs de préférence. 🙂