Le soin par les plantes à travers le monde

Dans un article précédent , nous vous avons parlé de la définition de la phytothérapie, de ses grands principes et de sa cousine, l’herboristerie. La disparition du diplôme d’herboriste en 1941, l’apparition d’une liste limitée de plantes disponibles à la vente et une législation restrictive font qu’actuellement, l’herboristerie trouve encore difficilement sa place. Cependant, le soin par les plantes a le vent en poupe, en France comme dans le reste du monde.
Existe-t-il des différences de législation et surtout d’usage chez nos voisins européens et dans d’autres pays du monde ?

Les plantes médicinales à travers le monde

Les plantes médicinales ont un statut différent selon le pays dans lequel on se trouve. Dans les pays occidentaux, elles disposent le plus souvent d’une législation très encadrée, ce qui est moins le cas dans les pays en voie de développement, où elles constituent souvent le principal moyen de se soigner.
Pour autant, certaines plantes peuvent être toxiques, il faut donc savoir comment les utiliser car les risques de confusions peuvent être importants voire dangereux. Par exemple, la grande cigüe est mortelle et peut être aisément confondue avec la carotte sauvage ou l’anthrisque commun qui sont elles de bonnes comestibles appartenant à la famille, les Apiaceae. Tout ceci explique que les plantes soient soumises à une réglementation quant à leur utilisation, leur identification ou encore leur pureté.

Pour produire et/ou vendre des plantes en plus d’acquérir tout un panel de connaissances et de l’expérience sur l’usage des plantes médicinales, il faut se conformer à la législation en vigueur, parfois complexe, mais nécessaire pour notre sécurité !

La phytothérapie en France

En France, depuis 1777, date à laquelle les apothicaires deviennent pharmaciens et où le monopole pharmaceutique est créé, toutes les plantes médicinales ont le statut de médicament et relèvent donc du monopole pharmaceutique. Actuellement, les pharmaciens possèdent encore le monopole de la commercialisation d’une grande partie des plantes médicinales. Cependant, en 1979, 39 plantes ont été dégagées du monopole pharmaceutique, puis cette liste a été élargie en 2008 pour aboutir à un nombre de 148 plantes dites “libérées”. Ces plantes peuvent alors être vendues en “vrac” seules ou en mélange sans qualification particulière et bénéficient d’un statut de denrées alimentaires. Elles sont ainsi en vente libre, notamment dans les herboristeries. Cliquez-ici pour en obtenir la liste complète.

Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elles ne sont pas contrôlées !
Toutes les plantes médicinales sont inscrites dans un recueil officiel, appelé pharmacopée, qui constitue un gage de sécurité en permettant d’assurer l’identité, de vérifier la pureté et de doser éventuellement la concentration en constituants actifs des plantes. C’est un ouvrage réglementaire de référence, régulièrement modifié et mis à jour. Elle contient ce que l’on appelle des “monographies” : il s’agit de documents ou de fiches qui regroupent un grand nombre d’informations et de critères qui permettent d’assurer la qualité d’une plante ou d’une préparation ainsi que leurs usages.

La pharmacopée française contient des textes applicables uniquement pour la France (1–3). Les plantes sont classées selon leur innocuité. Cela a permis l’élaboration de 2 listes, la liste A et la liste B:

  • La liste A regroupe les plantes médicinales utilisées traditionnellement pour leur vertus thérapeutiques. Certaines plantes sont toutefois en vente libre, ce sont les plantes dites « libérées » dont nous avons parlé plus haut (4).
  • La liste B regroupe les plantes médicinales dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu. Il s’agit donc de plantes à considérer comme “dangereuses” qui sont interdites à la vente en l’état au grand public (5).

Pour respecter le cadre réglementaire, avant de pouvoir conseiller une plante ou un produit à base de plantes, il est nécessaire de définir son usage.

On va donc pouvoir distinguer 4 catégories de plantes médicinales ou produits à base de plantes en fonction de leur commercialisation (6) :

  • Les plantes médicinales appartenant au monopole pharmaceutique, qui ne peuvent être vendues qu’en pharmacie d’officine.
  • Les plantes “libérées” vendues en l’état (“en vrac”) seules ou en mélange pour un usage alimentaire ou condimentaire (ce qui ne signifie pas qu’elles ne peuvent pas avoir de propriétés médicinales même s’il est interdit de communiquer à ce sujet).
  • Les produits à base de plantes (alcoolatures, gélules, poudres…) qui peuvent être commercialisés notamment sous forme de compléments alimentaires (uniquement s’ils sont destinés à l’usage interne).
  • Les produits à base de plantes (alcoolatures, baumes…) qui peuvent être commercialisés notamment sous forme de produits cosmétiques (destinés à un usage externe).

Ainsi, toujours pour des raisons réglementaires et commerciales, chaque type de produit devra respecter la réglementation correspondante (réglementation des compléments alimentaires, réglementation des produits cosmétiques etc…).

Voilà pour la France ! Vous pensez que nous avons une législation compliquée ? Regardons comment cela se passe en Europe et dans le reste du monde.

document pharmacopée universelle
Pharmacopée universelle (1728) - Nicolas Lemery

La phytothérapie en Europe

Chaque pays de l’Union Européenne fonctionne un peu différemment, mais peut également se référer à une pharmacopée européenne (1,7). Celle-ci contient des monographies communes à l’ensemble des états membres. Elle constitue ainsi un référentiel scientifique commun et applicable par tous ces pays dans un but de la protection de la santé publique et afin de posséder une influence mondiale plus importante que les pharmacopées nationales seules.
En pratique, la législation et les pratiques autour des plantes médicinales sont assez différentes selon les pays (7,8). Découvrez la législation dans le pays de votre choix de ce menu déroulant :

Outre-Rhin, les herboristes sont assimilés au terme “Heilpraktiker” (“praticiens de santé” en français). On estime qu’ils sont environ 40 000. Même s’il n’existe pas de formation reconnue par l’état allemand, ni d’encadrement au niveau fédéral, cette profession est réglementée par une loi datant de 1939 régissant l’exercice de la médecine sans diplôme.

Actuellement, il existerait environ 50 écoles de formation de “Heilpraktiker” en Allemagne. Il est ainsi clairement reconnu qu’un “Heilpraktiker” n’est pas un médecin, mais l’exercice de cette profession lui permet d’utiliser des méthodes de soin qui relèvent de la médecine. Ils peuvent ainsi établir des diagnostics et prescrire librement des remèdes adaptés au patient, dont la phytothérapie, en fonction des limites légales, des connaissances et des compétences du praticien.

Un “Heilpraktiker” ne peut cependant pas prescrire de médicaments sur ordonnance, ni traiter certaines maladies infectieuses graves comme la rage, les gastro-entérites infectieuses (salmonelloses) ou encore les méningites (liste légale). Il ne peut pas pratiquer d’actes de gynécologie-obstétrique ou de dentisterie. La profession de “Heilpraktiker” est également interdite à toute personne de moins de 25 ans, qui n’a pas la nationalité allemande ou qui ne présenterait pas un niveau de connaissances suffisant, pouvant donc présenter un danger pour la santé de la population ou des patients qui le consulteraient (6,9).

Certaines dispositions supplémentaires sont parfois prises au niveau des régions (les “Länder”) afin de renforcer la sécurité. En Bavière par exemple, il vous faudrait demander une autorisation spéciale d’exercer auprès des autorités locales de santé.

En Allemagne, les médecins prescrivent eux-mêmes fréquemment des remèdes de phytothérapie. Le nombre de médecins ayant suivi une formation spécifique est en constante augmentation (8).

Du côté de la Belgique, il existe une formation reconnue et encadrée, d’une durée de 2 ans. Le diplôme délivré est légal et homologué par l’état. La profession d’herboriste existe donc bel et bien et consiste notamment en un conseil personnalisé en herboristerie, en phytothérapie ou en aromathérapie. Les herboristes peuvent réaliser des préparations obtenues à partir de plantes aromatiques et médicinales, ou délivrer des conseils liés aux cosmétiques, l’hygiène de vie ou la nutrition (10,11).

Ils ne sont néanmoins pas autorisés à poser de diagnostic ou à exercer l’art de guérir et ne peuvent formuler que des conseils. Tout comme en France, il existe des listes de plantes en vente libre ou interdites (établies par le Service Public Fédéral, section Santé publique).

Un arrêté royal de 2018 détaille également les parties de plantes qui peuvent être utilisées et conseillées par les herboristes, leur dosage, ainsi que leur forme d’administration.

Cependant, les herboristes belges souhaitent être reconnus comme des professionnels de santé. Depuis un arrêté royal de 1884, ils sont considérés comme des “droguistes” (12).

Côté helvétique, l’Etat fédéral ne reconnaît pas officiellement le métier d’herboriste. Il n’existe donc aucun texte réglementant cette activité. De manière générale c’est le pharmacien cantonal qui délivre ces autorisations et qui surveille ensuite l’activité des herboristes. Les conditions d’obtention de ces autorisations peuvent toutefois varier entre d’un canton à l’autre. Dans le canton de Genève par exemple, les médecines complémentaires dont la phytothérapie font l’objet de lois spécifiques. Ainsi, même si les médecines complémentaires et alternatives prennent de plus en plus d’ampleur, il n’existe pas de diplôme officiellement reconnu : la formation en herboristerie est donc complémentaire à des métiers déjà existants (pharmacien, phytothérapeute, guide de haute montagne, droguiste… )(6).

Le saviez-vous ?

Le métier de droguiste en Suisse (13) consiste en la vente et le conseil de produits en lien avec la santé (automédication, médicaments non soumis à prescription médicale, phytothérapie, homéopathie, diététique…), la beauté (hygiène du corps, soins cosmétiques, parfumerie…). Le droguiste peut aussi vendre des produits d’entretien (insecticides, fongicides, teintures, vernis, produits de nettoyage, solvants…). Ils sont considérés comme des professionnels de la vente, et peuvent se spécialiser dans un domaine particulier (cosmétique naturelle, diététique, herboristerie…).

De plus, seuls les herboristes titulaires d’un diplôme de pharmacien ou de droguiste sont autorisés à vendre des plantes médicinales. Le commerce de plantes médicinales ne peut donc se faire qu’en pharmacie ou en droguerie. Lorsqu’un droguiste possède des compétences en herboristerie, il est dénommé “droguiste-herboriste” mais reste toujours sous l’autorité du pharmacien cantonal et doit être inscrit sur le NAREG (Registre national des professions de la santé) qui répertorie les professionnels de la santé (y compris les droguistes).

En Suisse, les produits de santé sont classés sur 5 listes, définies par Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques :

  • Liste A : Remise sur ordonnance médicale ou vétérinaire non renouvelable
  • Liste B : Remise sur ordonnance médicale ou vétérinaire
  • Liste C : Remise sur conseil des professionnels de la santé
  • Liste D : Remise sur conseil spécialisé
  • Liste E : Remise sans conseil spécialisé

Les droguistes-herboristes ne sont autorisés à commercialiser que les produits de la liste D, même si dans plusieurs cantons ils ont la possibilité, par dérogation de vendre des produits de la liste C.

Dans le canton du Valais, une école propose de délivrer le titre de “technicien en herboristerie” suite à une formation. Sa mission consiste en la cueillette, la culture, le séchage et le conditionnement des plantes, la préparation de produits à base de plantes fraîches, sèches ou d’huile essentielles, mais encore la vente, le conseil et l’animation autour des plantes sauvages.

La phytothérapie dans le reste du monde

Malgré la proximité géographique des pays d’Europe, il existe de nombreuses subtilités ! Comment cela se passe-t-il dans le reste du monde ?

Les herboristes anglo-saxons existent et exercent leur art de manière souvent isolée, parfois dans des unités hospitalières privées et spécialisées. Toutefois, leur diplôme n’est pas reconnu par le gouvernement (même si des discussions autour de la reconnaissance de la profession seraient en cours…).

Ainsi le métier d’”herboriste à caractère médical”, autorisant à effectuer des consultations de patients et à prodiguer des conseils peut être exercé après avoir validé des formations reconnues et agréées par l’institut national des herboristes, le NIMH (National Institute of Medical Herbalists), ou par toute autre organisation représentée par l’association européenne des praticiens de phytothérapie EHTPA(European Herbal and Traditional Medicine Practitioners’ Association).

La formation dure 3 à 4 ans si elle est effectuée à temps plein et environ 5 à 6 ans en alternance. Une reconnaissance de l’expérience pratique semblable à une validation des acquis de l’expérience est également possible, notamment pour les infirmières ou les médecins. Il existe à ce jour environ 2 500 herboristes qualifiés au Royaume-Uni, qui peuvent donc donner des consultations, prescrire et préparer des plantes médicinales sous diverses formes. En raison du tarif élevé de leurs consultations et des produits à base de plantes, ainsi du faible nombre de boutiques et de praticiens, la pratique de la phytothérapie  reste peu répandue (15–18). 

Outre Atlantique, chez nos camarades canadiens, le métier d’herboriste n’est pas réglementé par l’Etat. La profession s’est elle-même auto-régulée, grâce à la création au Québec en 1995 d’une guilde des herboristes. La guilde a rédigé un code de déontologie, développé un système de formation et d’accréditation. Ce n’est donc qu’après avoir suivi une formation (plutôt longue !) d’environ 1500 h (herboriste traditionnel) à plus de 3000 h (diplôme expert d’herboriste thérapeute ou clinicien) dans l’une des écoles agréées par la guilde qu’il vous sera possible d’exercer l’herboristerie, d’ouvrir une boutique et de réaliser des consultations de patients. Après la réussite de la formation longue, l’herboriste devient alors “herboriste thérapeute accrédité” et est habilité à conseiller des plantes médicinales en toute sécurité, en prenant en compte les interactions et les contre-indications possibles et en effectuant un conseil personnalisé.

Comme partout ailleurs, la phytothérapie connaît un certain succès au Canada. Les produits de santé naturels (PSN) y possèdent d’ailleurs un statut particulier, différent de celui des produits alimentaires et des médicaments depuis 2004.
Ce statut a pu être obtenu grâce à l’intervention des herboristes, via une concertation avec le gouvernement canadien. Le cursus universitaire tend également à se modifier afin d’intégrer des cours de phytothérapie dans les études de médecine (6,19,20).

Comme au Canada, il existe une guilde des herboristes qui encadre et sécurise la pratique de cette profession : l’AHG (American Herbalists Guild (21)). Elle a été fondée en 1989, en tant qu’organisation éducative à but non lucratif, afin de représenter les herboristes tout en leur proposant un cadre. Elle propose donc un système d’évaluation et d’accréditation par les pairs, afin de sécuriser les pratiques et de s’auto-réguler.

Les herboristes démontrant des connaissances théoriques et pratiques dans l’utilisation des plantes médicinales et qui passent avec succès le processus d’accréditation de l’AHG reçoivent le titre de “Registered Herbalist, AHG” et sont considérés comme des herboristes professionnels. Ces derniers se doivent alors de respecter le code de déontologie édité par l’AHG et de se soumettre à une formation continue.

Cependant, aucune école d’herboristerie n’est officiellement reconnue par le gouvernement américain.

Leurs fonctions sont les mêmes que pour les herboristes des autres pays que nous avons déjà vus : conseil personnalisé en soins de santé alternatifs et complémentaires, prescription de remèdes à base de plantes, conseils d’hygiène de vie et de nutrition etc…  avec cependant une part moins importante dédiée à la culture et à la récolte des plantes.

Dans la vie de tous les jours, la phytothérapie aux Etats-Unis se pratique cependant en demi-teinte en raison d’un obstacle de taille : son prix prohibitif. Ce type de soins n’est pas couvert par les assurances de santé classiques et reste inaccessible pour la majorité des citoyens. Aux Etats-Unis, où la santé est privatisée, il est ainsi difficile de pouvoir se soigner par les plantes.

La médecine traditionnelle chinoise est ancienne, ancrée dans la culture et basée sur des concepts que nous n’allons pas détailler ici. Ainsi en Chine, les préparations traditionnelles à base de plantes représentent entre 30 et 50 % de la consommation totale de médicaments. Cette médecine ancestrale et empirique est souvent pratiquée de manière conjointe et complémentaire à la médecine conventionnelle. Récemment, de nombreux instituts de recherche se consacrent à l’étude scientifique des plantes de la pharmacopée traditionnelle chinoise afin d’en comprendre les mécanismes d’action ou d’identifier de nouveaux traitements (22).

En Inde, plus de 70 % de la population utilise des plantes pour se soigner. La tradition de la médecine naturelle indienne (médecine ayurvédique, yoga, unani, homéopathie et naturopathie) est très présente. Tout comme en Chine, elle co-existe avec la médecine conventionnelle. Il existe en Inde plus de 500 000 praticiens en médecine non conventionnelle. Ces derniers ont été formés dans des écoles de médecine spécifiques,  enregistrées et accréditées par le système de santé indien (23).

Dans le reste de l’Asie, le recours à la médecine occidentale est plus ou moins accepté en fonction de la richesse et du niveau de développement économique du pays. Le rôle et la place du pharmacien, du médecin ou du professionnel de santé n’est donc pas figé.

Le saviez-vous? 

Tout comme la France, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni possèdent également une pharmacopée nationale. Elles ont pour objectif de compléter la pharmacopée européenne qui, comme nous l’avons vu, constitue un référentiel scientifique commun et applicable par tous les états membres. A terme, ces pharmacopées nationales devraient être remplacées petit à petit par la pharmacopée européenne, l’objectif étant qu’elle devienne le seul ouvrage de référence.

Il existe également une pharmacopée américaine (24) (United States Pharmacopeia ou USP) et une pharmacopée japonaise (25) (Japanese Pharmacopeia ou JP) qui forment, avec la pharmacopée européenne, les 3 référentiels intégrés dans le système d’harmonisation internationale des normes. 

D’autres pays dans le monde possèdent des pharmacopées (Brésil, Inde, Chine…) mais ces dernières ne possèdent pas ce statut de référence. 

Bien que la législation et les pratiques dépendent des pays et des cultures, il est évident que le soin par les plantes est loin d’appartenir au passé. On assiste au contraire à une renaissance de l’engouement pour ces connaissance, que nous promouvons également via nos contenus gratuits et nos formations en ligne.
Les plantes ont toujours fait partie de notre environnement, de notre alimentation, de notre économie, et elles sont indéniablement des alliées pour notre santé à travers le monde. Dans le prochain article, nous vous parlerons de la façon dont elles peuvent rentrer dans notre quotidien de façon sûre et raisonnée.

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Pour aller plus loin :

1. ANSM. Qu’est-ce que la Pharmacopée ? Disponible ici.
2. Ordre national des pharmaciens. Les cahiers de l’ordre national des pharmaciens. Le pharmacien et les plantes – Cultivez votre expertise. Disponible ici.
3. Le moniteur des pharmacies. Législation : Documents obligatoires. Disponible ici.
4. ANSM. Liste A des plantes médicinales utilisées traditionnellement. Janvier 2020. Disponible ici.
5. ANSM. Liste B des plantes médicinales utilisées traditionnellement en l’état ou sous forme de préparation dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu. Disponible ici.
6. Sénat. Les plantes médicinales et l’herboristerie : à la croisée de savoirs ancestraux et d’enjeux d’avenir. Disponible ici.
7. EDQM – Direction européenne de la qualité du médicament. La Pharmacopée Européenne (Ph. Eur.) 10e Édition. Disponible ici.
8. Morel, J.-M. Traité pratique de Phytothérapie, Aromathérapie, Gemmothérapie. Grancher (2017).
9. IfSG. Nichtamtliches Inhaltsverzeichnis. Disponible ici.
10. Métiers. Fiche métier : Herboriste. Disponible sur : https://metiers.siep.be/metier/herboriste/.
11. Barny, M.-A. et al. Groupe de travail – FFEH et partenaires externes.Référentiel d’activités et de compétences de l’herboriste. 33 (2019). Disponible sur : https://www.ffeh.fr/fichiers-fil-actu/25.pdf.
12. Métiers. Toujours aucune reconnaissance pour les herboristes. Disponible sur : https://metiers.siep.be/actus/toujours-aucune-reconnaissance-pour-les-herboristes/.
13. Orientation. Droguiste CFC. Disponible ici.
14. FranceAgriMer PPAM. État des lieux de la réglementation française s’appliquant à la vente directe des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). Comparaison avec la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne et le Canada. Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (2018). Disponible ici.
15. National Institute of Medical Herbalists. What is a Herbalist? Disponible ici.
16. National Careers Service. Medical herbalist. Disponible ici.
17. TARGETjobs. Herbalist: job description. Disponible ici. (2012).
18. Consult a herbal practitioner for your health. herbalist.org.uk .
19. Plantes et Santé. Caroline Gagnon « Au Québec, le législateur a fait confiance aux herboristes ». Disponible ici.
20. Guilde des herboristes. L’herboristerie, un droit ancestral. Disponible ici.
21. American Herbalists Guild . Find an Herbalist. Disponible ici.
22. Wang, J., Wong, Y.-K. & Liao, F. What has traditional Chinese medicine delivered for modern medicine? Expert Rev. Mol. Med. 20, e4 (2018).
23. Vaidya, A. D. B. & Devasagayam, T. P. A. Current Status of Herbal Drugs in India: An Overview. J. Clin. Biochem. Nutr. 41, 1–11 (2007).
24. U.S. Pharmacopeia. Disponible ici.
25. Pharmaceuticals and Medical Devices Agency. Japanese Pharmacopoeia 17th Edition. Disponible ici.