Le marronnier d'Inde, remède-roi pour booster la circulation sanguine

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Généralités

Le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) est originaire d’Asie Mineure et du Nord de la Grèce.
On utilise depuis des siècles des préparations à base de ses graines et de son écorce pour traiter des troubles de la circulation veineuse : lourdeur et enflure des jambes, varices, hémorroïdes…

C’est surtout au printemps qu’il sait se faire remarquer, avec sa floraison impressionnante. Cultivé comme arbre ornemental, vous le trouverez dans grand nombre de villes en France !

La marronnier d’Inde ne doit pas être confondu avec le châtaignier : les marrons chauds ou marrons glacés sont faits à partir d’une variété de grosse châtaigne.

Comment les distinguer ? Les feuilles du marronnier sont palmées, alors que celles du châtaignier sont simples et dentées. Le fruit est une capsule épineuse alors que celui du châtaignier est un akène recouvert d’une bogue aux épines plus nombreuses et plus fines.

La richesse en tanins du véritable “marron”, fruit du marronnier, lui confère une saveur qui n’est pas agréable. La présence de substances actives telle que l’aescine et l’esculoside orientent son utilisation vers des remèdes à utiliser en respectant la dose maximale journalière pour éviter tout risque de toxicité.

Propriétés

On attribue traditionnellement au marronnier d’Inde de nombreuses propriétés :
– anti-inflammatoires ;
– vasculoprotectrices et veinotoniques ;
– anti-oedémateuses, décongestionnantes, particulièrement au niveau du petit bassin et des membres inférieurs ;
– antioxydantes ;
– effet astringent caractéristique des tanins (d’où l’utilisation ancienne de l’écorce dans le traitement des diarrhées) ;
– cicatrisantes.

Indications

La marronnier d’Inde est indiqué pour une utilisation par voie interne et/ou externe :

– Pour soulager les symptômes d’inconfort et de lourdeur dans les jambes liés à des troubles mineurs de la circulation veineuse.

– Pour soulager des signes d’ecchymoses, comme un œdème local ou un hématome.

Idées de recettes en cas de problème circulatoire

En interne, la dose journalière recommandée étant très faible (environ 250 mg d’alcoolature) et donc difficile à mesurer, nous ne recommandons pas son usage interne. Le marronnier peut être utilisé en externe.

Décoction
Verser 1 L d’eau sur 200 à 500 g de marrons concassés. Faire bouillir pendant 10 min puis filtrer et utiliser en compresses ou en additif dans un bain de siège.

Teinture alcoolique
Préparer une teinture en faisant macérer 1 volume de graines dans 5 volumes d’alcool entre 40 % et 50 %. Diluer cette teinture dans 50 % d’eau et appliquer sur les zones à traiter.

Bon à savoir

L’utilisation du marronnier est contre indiquée pour les personnes ou situations suivantes :

– Enfants (par précaution) ;
– En cas de lésions ou d’inflammations de la peau ;
– Sur les muqueuses ou autour des yeux.

Pour toute utilisation en parallèle d’un traitement médical ou d’une maladie, nous vous recommandons de demander conseil à un professionnel de santé.

Sources

HMPC. Hippocastani semen. European Medicines Agency. (2021) Disponible sur : https://www.ema.europa.eu/en/medicines/herbal/hippocastani-semen.

Bruneton, J. Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales. Lavoisier (2016).

Tison, J.-M. & de Foucault, B. Flora gallica. Flore de France. Biotope (2014).

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