Bien identifier son champignon : exemple de la Collybie
Lorsque l’on pratique la cueillette, la règle numéro 1 est d’être sûr à 200 % d’avoir correctement identifié le champignon avant de le consommer ! Nous vous donnons quelques clés d’identification dans la vidéo et l’article ci-dessous en prenant la collybie du chêne (Gymnopus dryophilus) comme exemple.
Les clés d’identification
Ces clés d’identification nous permettront de déterminer la famille et le genre du champignon.
- Il est essentiel, dans un premier temps, de cueillir le champignon dans son intégralité, pied et chapeau.
- Ensuite, observez bien en dessous du chapeau, cela permettra de procéder par élimination. Si le champignon possède des lames, vous pouvez par exemple d’emblée éliminer le groupe des bolets.
- Vérifiez si le champignon est fibreux ou s’il casse comme de la craie. Si vous constatez qu’il casse comme de la craie, vous êtes soit en présence d’une russule, soit d’un lactaire. (Pour différencier une russule d’un lactaire, contrairement à la russule, quand on casse un lactaire, nous observons un lait sortir de ce dernier).
- Il est également nécessaire de se demander si le pied et le chapeau du champignon sont séparables facilement ou s’ils ne font qu’un. Pour cela, essayez de tirer le pied, de couper le champignon en deux avec un couteau, ou même avec vos doigts. Cela vous permettra de voir si le champignon et le pied sont liés ou non.
- Observez la couleur des lames. Elles peuvent être claires lorsque le champignon est jeune, puis devenir foncées en raison de la maturation des spores.
Collybie du chêne
Dans la vidéo ci-dessus, nous observons la collybie du chêne (Gymnopus dryophilus), qui est un champignon non toxique mais dont la consommation est déconseillée. Elle est assez commune et on peut la trouver partout dans les bois. Elle pourrait être confondue avec le faux mousseron ou marasme des oreades (Marasmius oreades) qui est comestible.
Vous pourrez observer le milieu de vie du champignon ; en effet, les faux mousserons poussent souvent en cercle et dans les pelouses, contrairement aux collybies qui ne poussent pas en cercle. On peut également noter que les lames des faux mousserons sont beaucoup plus écartées.
La cueillette des champignons nécessite une attention particulière et la maîtrise des clés d’identification. Respectez ces étapes pour profiter en toute sécurité de la richesse que la nature nous offre.
Pour aller plus loin
Nous vous rappelons que la cueillette sauvage des champignons comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici les règles et précautions pour la cueillette. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer un champignon, quel qu’il soit.
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