🔔Vous souhaitez comprendre le monde des arbres et les identifier pour transformer vos cueillettes en plats et remèdes ?🔔
Découvrez notre nouvelle formation 100% en ligne Arbres et Cueillettes🌳
En préventes à -30% jusqu'au 5 février
Généralités
Le marronnier d’Inde (Aesculus hippocastanum) est originaire d’Asie Mineure et du Nord de la Grèce.
On utilise depuis des siècles des préparations à base de ses graines et de son écorce pour traiter des troubles de la circulation veineuse : lourdeur et enflure des jambes, varices, hémorroïdes…
C’est surtout au printemps qu’il sait se faire remarquer, avec sa floraison impressionnante. Cultivé comme arbre ornemental, vous le trouverez dans grand nombre de villes en France !
La marronnier d’Inde ne doit pas être confondu avec le châtaignier : les marrons chauds ou marrons glacés sont faits à partir d’une variété de grosse châtaigne.
Comment les distinguer ? Les feuilles du marronnier sont palmées, alors que celles du châtaignier sont simples et dentées. Le fruit est une capsule épineuse alors que celui du châtaignier est un akène recouvert d’une bogue aux épines plus nombreuses et plus fines.
La richesse en tanins du véritable “marron”, fruit du marronnier, lui confère une saveur qui n’est pas agréable. La présence de substances actives telle que l’aescine et l’esculoside orientent son utilisation vers des remèdes à utiliser en respectant la dose maximale journalière pour éviter tout risque de toxicité.
Propriétés
On attribue traditionnellement au marronnier d’Inde de nombreuses propriétés :
– anti-inflammatoires
– vasculoprotectrices et veinotoniques
– anti-oedémateuses, décongestionnantes, particulièrement au niveau du petit bassin et des membres inférieurs.
– antioxydantes
– effet astringent caractéristique des tanins (d’où l’utilisation ancienne de l’écorce dans le traitement des diarrhées)
– cicatrisantes
Indications
La marronnier d’Inde est généralement indiqué pour une utilisation par voie interne et/ou externe :
– Troubles généraux de la circulation : insuffisance veineuse (et lymphatique) chronique (douleurs, lourdeurs, démangeaisons, crampes nocturnes au niveau des membres inférieurs), varices (et troubles en résultant tels les ulcérations), prévention de problèmes de thrombose post-chirurgicale, hémorroïdes (phase aiguë et prévention)
– Etats pathologiques associés à une congestion inflammatoire du petit bassin (dont les hémorroïdes sont souvent une conséquence) : congestion et hypertrophie de la prostate, congestion pelvienne
– Oedème des membres inférieurs
– Troubles circulatoires (troubles de l’audition liés à une perfusion insuffisante de l’oreille interne, dysménorrhées d’origine circulatoire, infertilité masculine par dilatation du canal spermatique, ulcères variqueux)
– Engelures, aphtes et ulcérations de la muqueuse buccale
– Problèmes de la fragilité capillaire (dilatation des petits vaisseaux cutanés ou du blanc de l’oeil, saignements de nez, ecchymoses, taches cutanées, hématomes, couperose)
– Cosmétiques anti-vieillissement (grâce à ses propriétés anti-oedémateux, anti-inflammatoire et antioxydant)
Les bourgeons présentent les mêmes indications que les graines en interne, auxquelles s’ajoutent les indications suivantes : prolapsus anal et utérin, varices oesophagienne, emphysème (atteinte pulmonaire irréversible), troubles de la circulation au niveau des extrémités.
Idées de recettes en cas de problème circulatoire
En interne, la dose journalière recommandée est de 1 à 2 g de graine sèche.
Décoction
Faire bouillir 30 g de marrons concassés pour 1 L d’eau.
Mélanger une petite cuillère à café par tasse et boire 1 à 2 tasses par jour entre les repas pendant 21 jours.
Teinture alcoolique
Faire macérer 1 volume de graines dans 5 volumes d’alcool à 40%. Utiliser 1 à 4 mL 3*/jour
Décoction anti-jambes lourdes (usage externe)
Utiliser la décoction décrite ci-dessus. Vous pouvez augmenter la quantité de marrons concassés utilisée pour 1 L d’eau à 200 à 500 g. Utiliser en lotion chaude ou à température ambiante. Appliquez à l’aide d’une compresse pour atténuer les douleurs liées aux hémorroïdes, la sensation de jambes lourdes, pour apaiser les yeux gonflés et cernés, les ecchymoses, la couperose.
Lotion simple
Diluer la teinture à 1/4. Mélanger 3/4 d’eau avec 1/4 de teinture de marron d’Inde et appliquer 3 fois par jour sur la zone à traiter.
Bon à savoir
L’utilisation du marronnier est contre indiquée pour les personnes ou situations suivantes :
– Enfants (par précaution)
– Femmes enceintes : effet bénéfique montré par des études cliniques pour les troubles veineux dans cas de traitement de 2– 3 semaines à dose de 600 mg/jour (contenant 100 mg d’aescine). Certaines études excluaient les femmes en 3ème trimestre de grossesse
– Femmes allaitantes : compatible avec l’allaitement mais à utiliser avec précaution
– En cas de traitement anticoagulant, avant une intervention chirurgicale
– En externe sur les lésions cutanées
– Les personnes souffrant de cholestase doivent éviter le marronnier en raison de sa forte teneur en tanins.
– Personnes diabétiques et sous traitement hypoglycémiant
– Insuffisance rénale (car toxique pour les reins à haute dose).
Pour toute utilisation en parallèle d’un traitement médical ou d’une maladie, nous vous recommandons de demander conseil à un professionnel de santé.
Vous aimerez aussi...
19 février 2021
Découvrez la gemmothérapie
18 décembre 2020
Faire ses tisanes à la maison
26 octobre 2020
Redonnons aux plantes médicinales leur juste place !
7 octobre 2020
Comment faire son sirop médicinal ou alimentaire
26 septembre 2020
Le soin par les plantes à travers le monde
15 septembre 2020
Phytothérapie : qui la pratique ?
1 septembre 2020
Phytothérapie : un bref historique
30 juillet 2020
La brunelle pour le système immunitaire
17 juillet 2020
Délicieuse tanaisie aromatique
30 mai 2020
Les armoises : aromatiques et médicinales
3 avril 2020
Sécher ses plantes à la maison !
23 juillet 2019
La camomille aide à dormir et à digérer et soigne l’eczéma
10 juillet 2019
L’armoise commune pour calmer les douleurs menstruelles
22 novembre 2018
Plantain, piqûres et cicatrisation
12 octobre 2018
La guerre de l’ortie n’est pas finie
8 octobre 2018
Pour le renouveau de l’herboristerie – Les propositions
11 août 2018
L’If : sa toxicité et ses usages
31 mai 2018
Le frêne pour nos articulations
21 mai 2018
La chélidoine ou herbe aux verrues
Vous aimerez aussi...
19 février 2021
Découvrez la gemmothérapie
18 décembre 2020
Faire ses tisanes à la maison
26 octobre 2020
Redonnons aux plantes médicinales leur juste place !
7 octobre 2020
Comment faire son sirop médicinal ou alimentaire
26 septembre 2020
Le soin par les plantes à travers le monde
15 septembre 2020
Phytothérapie : qui la pratique ?
1 septembre 2020
Phytothérapie : un bref historique
30 juillet 2020
La brunelle pour le système immunitaire
17 juillet 2020
Délicieuse tanaisie aromatique
30 mai 2020
Les armoises : aromatiques et médicinales
3 avril 2020
Sécher ses plantes à la maison !
23 juillet 2019
La camomille aide à dormir et à digérer et soigne l’eczéma
10 juillet 2019
L’armoise commune pour calmer les douleurs menstruelles
22 novembre 2018
Plantain, piqûres et cicatrisation
12 octobre 2018
La guerre de l’ortie n’est pas finie
8 octobre 2018
Pour le renouveau de l’herboristerie – Les propositions
11 août 2018
L’If : sa toxicité et ses usages
31 mai 2018
Le frêne pour nos articulations
21 mai 2018